On est sur les chapeaux de roues, dernière ligne droite de ce tour du monde … alors ne prenons pas trop de retard !
Parlons de notre passage au Guatemala. Puisque nous y sommes restés que 2jours (temps oblige).
Pour passer la frontière depuis Palenque (Mexique), nous avons pris … je vous vous laisse deviner !? Un bus, oui oui !!! A 6h du matin, pour rejoindre le bureau d’immigration. Et faire ensuite une petite traversée en bateau d’une vingtaine de minutes.
Au bureau d’immigration il y avait des canetons !
Passé le débarquement, nous avons ensuite chargé nos sacs dans un minibus, qui était d’aspect légèrement crasseux et poussiéreux à l’intérieur. On s’est d’abord demandé pourquoi, puis nous avons vite compris.
En réalité les routes ne sont pas toutes recouvertes de bitume et pendant nos 5 heures à bord de cet engin nous avons mangé de la terre pendant 3 bonnes heures…
Et il faisait tellement chaud qu’il était impossible de voyager toutes fenêtres fermées…Mais c’était au risque de laisser rentrer cette délicate poussière qui nous a séchée les narines, la peau en passant par les cheveux… A croire que nous avions fait une séance ponçage sur le chantier !
Bien entendu la seule envie que nous avions après tout ça c’était de se rafraichir, prendre une douche et manger ! Parce que les repas sont légèrement mis de côté pendant ces voyages…
Et c’est à Flores que nous arriverons. La ville est située sur une île bordée par un lac et, est en réalité un bon point de départ pour rejoindre le site archéologique Maya ; Tikal.
On passera donc la nuit dans un backpacker pour quelques dollars avant de partir le lendemain matin sur les coups de 5h.
Au programme, grosse matinée (6h/12h30) pour la visite de Tikal, avec guide s’il vous plait !
Tikal est assez reculé de toutes villes, mais est surtout perdu en pleine nature riche en faune et flore…
En premier lieu on pourrait dire que cela ressemble à une forêt normale et puis, assez vite, les arbres se densifient.
Le ciel disparaît petit à petit pour laisser place à un tunnel vert et moite dont on ne voit pas toujours la fin. Nous voilà lancés dans cette « pampa » suivant notre guide et la petite dizaine de jeunes qui sont avec nous. De puissantes odeurs végétales flottent dans l’air lourd. Des bruits tels que: craquements, cris d’oiseaux en tout genre, grattements proches et même rugissements au loin… (Les singes hurleurs sont là !)
Pas un singe hurleur mais Singe araignée
Des animaux invisibles font quelques bruits par ci par là mais rien de bien concret ! Puis au détour du chemin, un coati, à peine méfiant, traverse le passage avec sa démarche chaloupée !!!
Et au loin, perché sur la plus haute branche, un toucan ! Bon la photo on l’avoue, ce n’est pas la nôtre mais c’est celui-ci que nous avons observé un moment avant qu’il reprenne son envol !
Le site est très beau et nous a rappelé la partie sauvage du site d’Angkor (Cambodge) la chaleur étouffante en plus !
Reprenons notre minibus pour rejoindre à nouveau l’île de Flores. Partons nager quelque peu dans cette eau légèrement vaseuse d’une température aussi élevée que l’extérieur. En plus Bastien sera venu au secours des demoiselles du ponton où nous avons fais bronzette.
Le coucher du Soleil de Flores
L’une avait perdu dans l’eau ses lunettes de vue, et l’autre la clef de sa chambre… (Un peu sottes ces filles !) Sauf que comme on vous l’a dit plus haut, l’eau de ce lac est trouble mais surtout envahie d’algues. C’était plutôt ragoutant mais bien sur Bastien n’a pas pu résister à l’envie de farfouiller sous l’eau et de retrouver les dites choses perdues !
Ce fut le héros de ce moment pour ces demoiselles…mais pop pop pop ne vous excitez pas les filles, ce mec est pris !
Une fois ce moment de gloire passé, nous voilà sur le quai attendant notre bus pour rejoindre le Costa Rica. Mais pas de ligne directe pour cette dernière destination… Il nous faudra donc traverser une partie du Guatemala. Le Salvador, le Honduras et le Nicaragua pour enfin arriver à Puntarenas au Costa Rica où nous passerons la nuit.
Mais comme d’habitude, parce qu’il y a toujours des « mais » dans nos récits…On aura eu un autre problème de carte bleue dans la capitale du Salvador. Impossible de retirer de l’argent pour payer nos billets de bus pour poursuivre notre chemin. Il était impossible aussi de payer par carte ces fameux billets, car ils le refusaient… Just Cash !
En demandant à nouveau à ce fast food de poulet « Wendy » où nous étions déjà passés et en réexpliquant nos soucis à la direction. Une femme s’est dirigée vers nous et nous a tendu 5 $, qu’on a refusés de honte.Puis après quelques hésitations, nous avons accepté ! 5$ dans cette situation, ça ne se refuse pas. Ces fameux nous ont permis de prendre un taxi pour aller directement à l’autre station de bus, où il était possible de payer par carte. En attendant là bas, on a réessayé un distributeur automatique et là Comme par hasard, 300 $ sortent de la machine !
Les 5$ de la victoire !
C’était quand même une histoire ! Parce qu’à 21h à El Salvador, sans sous et sans endroit pour dormir on n’était pas très fier. Et en attendant sur le parking des bus, nous avons été convoités par un Salvadorien à passer la nuit dans un bar avec ses potes. Histoire de ne pas attendre notre bus 8h seuls et ne pas dépenser d’argent pour aller à l’hôtel… Alors nous sommes partis dans son camion Volkswagen « Scooby doo » arpenter deux bars pour tuer le temps et faire connaissance.Nous apprendrons que Rodolfo est peintre, qu’il parle français et qu’il voyage beaucoup grâce à son métier.
Nous nous quitterons en temps et en heure, pour s’enfiler les 19 heures de trajet qui nous restait !
Sur ces belles paroles on vous souhaite une bonne semaine. Profitez de l’accalmie, nous arrivons bientôt !
BISOUS tout doux