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2° Le Cambodge

Siem Reap

Après notre long voyage depuis Bangkok pour arriver à la frontière Cambodgienne, nous voici parti dans cette rase campagne direction Siem Reap. Porte des fameux temples d’Angkor, la huitième merveille du monde.

Que nous visiterons au bout du troisième jour après notre arrivée …

 

La huitième merveille du monde quand même piouuuf !!!!

 

Pour revenir brièvement sur cette ville, devenue l’épicentre du nouveau Cambodge, avec un développement fulgurant de grands hôtels et spas de luxe.

Demeure à deux pas de tout ça, grande pauvreté et passé chargé. Ce qui fut un peu dur à voir à notre arrivée. Nous sommes de grands sensibles.

Nombre d’entre eux font parti d’un cercle d’escrocs et exploitent la population. Que ce soit les très jeunes enfants déjà éduqués à la mendicité ou les hommes ayant subit les conséquences des mines.

Il est difficile de différencier les personnes qui sont réellement dans le besoin et ne pas aider un de ces escrocs.

Le choc des cultures et grand décalage, sont la réalité de cette ville, ou se fréquentent touriste et pauvreté.

C’est le Cambodge, un pays tout à la fois charmant et déroutant.

 

Un peu d’histoire !

La région cambodgienne gagna en cohésion et les royaumes divisés fusionnèrent pour former le plus grand empire du Sud Est Asiatique.

Tout ceci autour du 6ème siècle, date à laquelle se sont construits les temples d’Angkor.

Les milliers années passèrent ainsi que son histoire…

 

Même si le passé de ce pays fut source de nombreux conflits, celui qui reste très présent dans les mémoires date de 1975, lorsque les * Khmers rouges entrèrent dans la capitale et proclamèrent « l’année zéro » et transformèrent le pays en prison sans murs.

 

* Khmers rouges ; Personne d’origine cambodgienne ayant participée à l’Organisation révolutionnaire qui s’empara du pouvoir et imposa une restructuration brutale et sanglante de la société. Des millions de cambodgiens subirent les pires souffrances et périrent pendant les 4années qui suivirent.

 

Revenons à nos moutons …

 

Tout cela pour dire que l’on peut sentir dans cette ville (on n’a pas vu les autres) que certains cambodgiens sont un peu agressifs en comparaison avec la Thaïlande, pays du sourire.

Comme il était prévu, premier « couch surfing » chez notre hôte français Vincent ou l’on passera notre première soirée cambodgienne en compagnie d’autres squatteurs polonais.

Nous pioterons au total à 7 chez Vincent ! Mais il a une grande maison forte sympathique et très aérée !!!

Rencontres les uns les autres, échange d’expériences, apéro, resto (où on a mangé du serpent, du kangourou et du croco. Mais aussi des cuisses de grenouilles !)

Puis bar/boite, au final couché à 4 heure du mat’ ; Chouette soirée !

 

Puis vient la deuxième journée, Vincent attend deux autres couch surfeurs après le départ des 4 polonais.

Il n’y aura finalement qu’une seule fille qui viendra, une française également, Samantha.

C’est même nous qui l’accueillons à cause de l’absence de notre hôte, qui était au taff (parce que tout le monde n’est pas en vacances !) et nous ferons donc connaissance…

Suite à ça nous nous organisons pour le lendemain, notre journée pour aller visiter les temples d’Angkor.

Et nous irons louer des vélos pour l’occasion pour 1$50 les 24 heures ! Cool !

Ce sera jeudi que nous nous lèverons tous les trois à 4h30, départ 5h à dos de vélo pour rejoindre la billetterie à 10 bornes.

Mais quelle journée !!! Au total 30 kms de vélo et plusieurs stops dans les temples, (il faut savoir qu’il y en a 400 autour de Siem Reap) mais nous n’en ferons qu’une dizaine, bien trop long et pas forcément intéressant pour nous. Qui ne sommes pas des passionnés non plus !

En plus des bornes à vélo il y avait aussi toutes ces marches à monter et évidemment descendre, assez rude !

Intense et enrichissant.

Bisous à vous tous.

 

Battambang puis Phnom Penh

 

C’est Dimanche matin de la semaine dernière (ouiii ouiii on sait nous avons pris du retard !)

Que nous prenons le bateau qui descend le long du Tonle Sap pour rejoindre Battambang. Le long de ce fleuve, vit une grande partie de la population, dans des maisons sur pilotis et même des maisons flottantes. On ne trouve pas que des habitations, mais écoles et commerces…

Bon le trajet à quand même duré 8h. Il nous a fallu passer dans la mangrove, se frayer un chemin dans cette végétation très dense où, d’ailleurs, l’hélice du bateau s’embourbait assez souvent !

C’était long, mais au moins ça ne remuait pas comme tous les bateaux qu’on a pu prendre en Thaïlande !!

Nous poserons enfin nos pieds sur cette terre rouge, et ces chemins et routes à moitié recouvertes de bitume …

On se trouvera par la suite une chambre ou passer notre première nuit, à la hauteur de sa prestation (une chambre pourrie !) mais à 5 $!

A notre habitude, quand nous arrivons dans une nouvelle ville, on explore les quartiers et on va manger un bout. Faut pas s’étonner de trouver autre chose que des pâtes et du riz…alors on se laissera aller sur un « rice-chicken et un Amok »

Amok : recette à base de lait de coco, curry et de poisson. Servie avec quoi ??? Du riz blanc !

En allant manger le lendemain soir, on a rencontré Dr.Blue !!! Conducteur de TukTuk. Qui nous propose pour un bon prix, de nous emmener au Bamboo train.

Le Bamboo train c’est quoi ; c’est une expérience ferroviaire mémorable !

Chaque Bamboo train se compose d’un moteur et un essieu recouvert d’un plateau en bambou, le tout posé sur des rails tortueux.

On peut atteindre avec ce bolide, une vitesse de 15km/h et pouvant transporter jusqu’à 15 personnes. Heureusement nous étions que tous les deux.

Lorsque deux Bamboo Train se croisent, le plus chargé est prioritaire, et l’autre véhicule est alors démonté pour laisser le passage.

Quelle expérience !

Disney land Paris version petit budget ! Le train de la mine J mais plat !

Au bout de ce chemin on visite rapidement une « brique factory ». Un travail acharné.

Mais franchement du bon boulot ! On avait vraiment envie de les aider, rien qu’en leur donnant un casque anti-bruit pour les protéger du vacarme que faisait leur machine !

 

Bref, après ça, direction la location de vélo. Pour trouver un Cambodgien qui a ouvert une école d’anglais à but non lucratif. Voici son Histoire.

 

Racky Thy raconte l’histoire de sa survie : « extrait du Lonely Planet »

Les tout premiers souvenirs de R.T sont liés aux Khmers rouges.

Il n’était qu’un bambin lorsqu’ils le séparèrent de ses parents et qu’il fut envoyé dans un centre pour enfants. Géré d’une main de fer et avec sadisme par ces révolutionnaires.

 

« Chaque enfant devait ramasser 10kg de bouses de vache et 10kg de plantes pour fabriquer de l’engrais.

Ceux qui ne parvenaient pas étaient punis, on les privait de porridges ou d’eau et on leur donnait encore plus de travail. Un jour, à mon retour, je n’avais rien à manger. J’avais très faim et j’ai grimpé dans un grand tamarinier et mangé beaucoup de fruits.

Après, j’ai eu la diarrhée.

J’étais très malade, sans force et je ne pouvais plus me tenir debout. Les dirigeants des enfants pensaient que je faisais semblant et ont voulu me donner une leçon.

Ils m’ont forcé à ramasser les fruits du tamarinier pour eux. La base du tronc était trop grosse et je n’avais pas de forces, je n’arrivais pas à monter. Ils m’ont menacé :

« Si tu n’y arrives pas je vais peut être te tuer sous cet arbre ».

J’ai prié Buddha pour qu’il m’aide. Et finalement j’ai réussi à monter et j’ai ramassé beaucoup de fruits pour eux. Puis les cadres ne m’ont pas laissé redescendre. Ils ont coupé les branches basses, ils ont entouré le tronc de l’arbre avec des buissons épineux et y ont mis le feu.

Après, ils ont ri et sont partis.

Sur le moment, j’ai pensé que ma dernière heure était arrivée. Heureusement il a un peu plu et le feu s’est éteint. Je suis alors descendu de l’arbre. J’étais très content et je suis retourné au centre pour enfant. Quand les dirigeants m’ont vu, ils ont été très surpris qu’un petit garçon puisse survivre à leur traitement cruel. J’ai menti, j’ai dis que j’avais sauté à travers les flammes.

Pour me punir, ils m’ont amené à un autre endroit pour que je saute ; une falaise de 10 mètres au dessus d’une rivière au courant rapide.

Avant de sauter, j’ai pensé que j’allais mourir. J’ai prié Bouddha et Bouddha m’a aidé, il m’a guidé pour m’accrocher à une branche d’arbre.

L’eau coulait au dessus de ma tête, mais j’arrivais à respirer. Ils ne me voyaient pas car ma peau était de la même couleur que l’eau. Ils ont cru que j’étais mort et ils sont partis.

Alors je me suis mis à courir à toute vitesse dans la forêt. J’ai couru pendant longtemps. Finalement, j’ai trouvé la maison de mon grand père, j’ai beaucoup pleuré et mon grand père m’a porté jusque chez lui et à trouver un moyen de me cacher en creusant un trou sous la maison.

Je pouvais respirer à travers une branche de papayer  que j’utilisais comme une paille.

Plusieurs fois, les dirigeants des enfants sont venus me chercher, mais ils ne m’ont pas vu parce que je vivais dans le trou. Cela a duré trois mois, comme me l’a raconté plus tard mon grand père.

Après je suis sorti du trou, et j’ai recommencé à vivre comme les autres enfants.

J’ai changé de nom de famille pour que personne ne me reconnaisse et mon grand père m’a envoyé dans un autre centre pour enfant. Celui là était mieux que l’autre, mais le dirigeant était plus sévère, les enfants n’avaient pas le droit de visiter leurs parents, de pleurer ou de faire pipi la nuit. Si un enfant pleurer ou faisait pipi la nuit, ils pouvaient le tuer.

Ils proféraient ces menaces au moment des repas.

« Alors on pleurait dans notre cœur et on ne laissait jamais couler nos larmes « .

 

Maintenant R.T vit non loin de Battambang, avec sa femme et ses deux filles. Il est guide touristique et s’occupe de cette école.     Mais pas de chance pour nous, on ne la trouvera pas !

 

En même temps les routes ne sont pas indiqués où quand elles le sont ce n’est pas en anglais.

C’est le fait de sortir des grandes villes.

Donc on a fait au moins dix bornes en vélo pour quedal !!!

Ah si, on a vu l’ancienne usine d’embouteillage Pepsi, qui était mentionné dans notre bouquin aussi ! Mais rien d’intéressant en soit.

 

On passera notre dernière soirée à Battambang, puisqu’après c’est Phnom Penh qui nous attend.

Mais avant d’y arriver il y a toujours les traditionnels trajets … ah mais quel bonheur.

Cette fois ci, ce sera du bus, qu’est ce qui nous attendait ?!

Un chauffeur fou du klaxon (il klaxonnait toutes les 2minutes) !

Pour lui, il est possible de se croiser à trois sur les routes, c’est-à-dire qu’il va doubler un bus alors qu’un 4*4  arrive en face… Peut importe si l’autre bus est déjà en train de dépasser une moto !

Mais pas de souci, ça passe. Juste en klaxonnant et en s’imposant.

Nous rappelons qu’il s’agit de voie à double sens sans aucun marquage au sol.

7h dans ces conditions ça peut vous donner quelques sueurs froides. Mais comme toujours tout va bien, c’est juste une question d’habitude !

 

Ah oui dans le bus, un homme était assis dans l’allée centrale, près de Bastien. Il hallucinait sur nous, comme beaucoup d’autres cambodgiens jusqu’à présent ! Des Blancs !

Au cours du trajet Bastien à sentit quelque chose l’effleurer la jambe de bas en haut, surprit il s’est retourné et à vu que c’était ce même type qui lui caressait les poils… Bastien était mort de rire, et lui a fait comprendre que s’il souhaitait il pouvait retoucher !! Mais il n’a pas osé.

Un gars poilu pour eux, ici, c’est étrange, vu qu’ils sont quasi imberbes ! On était mort de rire !

 

Puis après tout ça, on pose nos sacs à dos dans une chambre de la guesthouse que nous avait conseillé Samantha !

Proche plus ou moins du centre que nous prendrons soin d’explorer peu de temps après. Une grande ville comme on les aime ! Un gros bordel ! Qui va avec sa masse de pollution.

Mais où il est possible de trouver une vraie pâtisserie, la meilleure depuis que nous sommes parti. La plus chère aussi ! On aura pu manger autre chose, cette fois-ci, que des nouilles.

Un bon sandwich aubergine, persil, feta !! Et une Big part de gâteau maison à la pomme et à la cannelle ! Ainsi que de superbes jus de fruit frais.

 

Pour ce qui est de la suite de Phnom Penh, ça viendra dans quelques jours… On ne peut pas tout vous dire maintenant…

Ca maintient le suspense !

 

Bon allez on vous quitte à nouveau et à bientôt. Gros bisous à tous, pensez à mettre une culotte pour dormir, l’hiver approche et vous risqueriez de vous enrhumer !

 

Kep et Rabbit Island

L’ancienne station balnéaire de Kep sur Mer où nous avons passé deux jours depuis samedi, est renommée pour deux choses ; ses couchés de soleil et la saveur de ses fruits de mer.

Sinon qu’est ce qu’on trouve de plus à Kep ? Ben rien.

Pas le moindre commerce, pas une banque, ni pharmacie. Deux trois vendeurs de rue et le marché de Kep où il n’y a presque rien.

Après si, il y a une multitude de guest house. Pour sa surface et son nombre d’habitants (4000) c’est énorme !

Il y a quelques plantations de poivre très réputées d’ailleurs.

C’est une ville qui a subi de gros dégâts suite à l’invasion des Kmers rouges (un des plus importants génocides du Cambodge).

Alors pour le coup on retrouve sur les flancs des collines, énormément de baraques à moitiés détruites et noircies. Elles servent maintenant de squat.

Mais la station cherche à renaitre de ses cendres.

 

D’ailleurs on a failli ne pas y arriver, à Kep, on s’était endormi dans le bus. Heureusement Bastidoux a ouvert un œil au bon moment.

On était un peu plus loin que le stop, où tout le monde descendait. Mais heureusement un tuk tuk nous avait repéré au loin et nous a déposés dans une guest house avec des petits bungalows « magnons » comme tout, pour 8$ au lieu de 12$ ! Merci Fabrice (le boss) avec qui on a bien sympathisé ainsi que son staff.

Une fois là bas, on a aussi eu le droit de chouchouter deux petits chiots, juste à croquer !

De vrais petits cochons douillés !!!

 

Le lendemain, visite des alentours avec la superbe moto de Fabrice, à l’ancienne cet engin !

On s’est bien entendu aventurés hors sentiers battus. Petite balade dans la jungle et visite de plusieurs plantations de poivre.

Dans la première, une mamie qui ne parlait pas un mot d’anglais, nous a invité à la suivre et cueillir à même les plantes des grains de poivre. Histoire de les goûter. Au début on ne sent rien mais après ça arrache et c’est vraiment très goûteux !!!

Rien de chimique, pas une machine et seulement une récolte par an (janvier/février).

Très intéressant ! Autant bien on n’aura jamais l’occasion de voir ça, bon comme beaucoup d’autres trucs aussi.

Ensuite pour notre goûter, on avait vu une pub d’une « bakery » bien sympathique qui nous faisait envie.

Cette fois on aura bel et bien trouvé cette pâtisserie, mais alors SUPER ! Une bonne grosse femme Allemande nous accueille et nous propose des gâteaux fait maison à l’apparence aguicheuse. Mais en bouche, très riche en matières grasses ! Et vu son tour de taille, elle ne faisait pas que les vendre ! Pas de pertes dans cette pâtisserie, elle s’en occupe !

Noooon on est méchant mais c’était franchement lourd et pas terrible.

Qu’on se rassure, le repas du soir fut bien meilleur, copieux et bien présenté.

Après le repas, pour retourner à la guest house, il nous a fallu trouver le bon moment, entre les averses de pluie qui allaient et venaient.

On aura quand même fini mouillé, avant d’arriver chez Fabrice, à Kukuluku ! Mdr ce nom Kukuluku !!!!

Il ne fallait pas que l’on se couche trop tard, le lendemain on prenait un bateau pour passer une journée et une nuit sur l’île du lapin à 8h.

Bon comme d’hab, on ne couche pas avant 2h, qui plus est ce soir là, on aura passé un bout de la soirée avec un jeune couple, en voyage au Cambodge, Arthur et Julie.

Désolé (si vous lisez ce blog) On n’aura pas eu le temps de se dire au revoir mais surtout de vous remercier de nous avoir donné vos masques de plongés !

Ce rose fuchsia nous va très bien… C’est dommage qu’on ne se soit pas rencontré avant, on aurait sûrement bien tripé !

 

Lendemain.

Allez zou en mer, pour l’île du lapinou !

Pourquoi l’île du lapin ? Parce que soit disant, on insiste sur le soit disant, la forme de l’île ressemblerait à un lapin. Mais franchement on t il déjà vu un lapin ?

A vous de juger ! (photo ci jointe)

 

Une île qui vaut le détour, qui a su rester sauvage avec pas plus de 30 habitants permanents.

Premier soir, le couché de soleil fut un peu gâché par la masse de nuages qui a pointé le bout de son nez.

On a également eu le droit à une petite pluie, rafraîchissante ceci-dit !

Par contre de jolies couleurs se sont présentées à nous ainsi qu’une farandole d’éclairs de chaleur… (Très courant le soir par ici)

Bon par contre on est vraiment sur une île, c’est-à-dire pour 5$ tu passes la nuit dans une vraie cabane de bambou avec douche en commun. Enfin douche ! C’est un bien grand mot. C’est un gros réservoir d’eau et une casserole !

Tu te mouilles, tu te savonnes un petit peu, tu te rinces ! Et pour le chiotte c’est à la turc !

Garde tes claquettes Bastien !

 

Qui dit île ici, dit pas d’électricité. Du moins pas en permanence. 4heures le soir de 18h à 22h grâce au groupe électrogène. Après extinction des feux. Mais c’est bon ça ! On aime ce côté proche de la nature, mais pas toute une vie quand même, on est d’accord !!! N’est ce pas ?

 

PS : Famille Roudil, ça me rappel trop le Panama et le Mexique des fois. J’ai l’impression d’être déjà venu !

 

Pour le repas c’est Crabe et crevettes au poivre de Kampot, c’est excellent.

 

En fin de soirée, quand nous étions sur la terrasse de notre cabane, une petite famille passa par là à la recherche d’un bungalow. Avec un peu plus de confort que le nôtre !!! Mais avant ça, ils sont restés un petit moment avec nous, où nous avons échangé quelques mots.

Brice et ses parents qui l’ont rejoins pour la fin de son tour du monde. Et aussi Ana, sa nouvelle petite amie, rencontré en chemin.

Nous finirons par manger ensemble le soir et d’ailleurs nous les remercions encore de nous avoir offert ce repas.

C’était un très bon moment.

Par contre on ne se sera pas vraiment dit au revoir ! Mais qui sait à un de ces 4 !

 

Après une nuit quelque peu humide, nous sommes allés visiter l’île, bronzer sur les plages qui s’offraient à nous, un peu de farniente s’il vous plait !

Puis retour à Kep, pour une soirée bourgeoise, 20 $ la nuit, au « Tree top » !

Le principe, c’est de dormir dans des cabanes perchées à trois, quatre mètres du sol. Un bonheur pour le tarzan qu’est Bastien !

 

Puis hier nous sommes revenus sur Phnom Pehn, ce sera notre dernier stop au Cambodge. On passe dormir chez Elma pour la nuit de mercredi et jeudi.

 

Elma, c’est une femme bourrée d’énergie, de 43 ans, d’origine des Philippines, que nous avons rencontré grâce au Couch surfing, quelques jours avant à notre arrivée dans la capitale.

Elle nous avait dit qu’elle n’avait pas de places pour nous héberger la première fois, mais on avait quand même voulu la rencontrer pour qu’elle nous parle un peu du Cambodge.

Alors nous nous étions donnés rendez-vous devant « la croisette » (restaurant français) à 19h30, mais elle a du confondre 19h30 et 20h30 !

Bastien s’est amusé à dire ; « Tu vas voir, elle va arriver en gros 4*4 LEXUS, avec chauffeur » Et BIM, deux minutes après Elma débarque en gros 4*4 LEXUS noir, avec chauffeur !

Trop bon le sketch !!!

On a passé une très bonne soirée avec elle, bar et petit resto.

Elle nous aura fait connaître son salon de bien-être où on aura eu le droit à un massage d’une heure, avec un discount en plus de ça !

Maman Roudil, c’est vrai qu’ils sont différents mais pas aussi bon que les tiens !

 

Aujourd’hui il prévu que l’on aille avec Elma faire un tour de la ville, des endroits que nous n’avions pas pu faire lors de notre première visite. Et le soir faire une balade en bateau sur le canal… Elle nous aime bien en fait ! Elle nous a même proposé de passer chez elle pour le déjeuner.

Parce qu’en réalité les invités qu’elle reçoit, ne dorment pas chez elle, mais dans un appartement dans une autre rue. Mais le feeling est vraiment bien passé entre elle et nous.

 

Bref ! C’est le 18 que nous prendrons notre bus pour aller à Ho Chi Minh.

On va avoir un mois à passer là bas.

On va prendre le temps de visiter ce pays parce que mine de, il y a 1700 km à parcourir jusqu’à Hanoi (du sud au nord).

Hanoi, la ville où se terminera notre trip en Asie du sud ouest ! Le 16 décembre. Après direction l’Océanie !!!

 

Jusque là, nous espérons vous raconter encore plein d’autres histoires ! A très vite nos chers et loyaux amis lecteurs et famille adorée ! Bisoussss de noussss

 

Suite Phnom Penh

 

Sur le chemin du retour, en partant de Kep, le bus a crevé ! Ouais, alors dans ces cas là on s’arrête dans un pauvre garage en bordure de route, ou un petit gars te change le tout et te colle une rustine maison en moins de deux !!! Enorme, comme dans les écuries F1, ou presque !

Nous avons ensuite retrouvé Elma à son Spa et elle nous a conseillé d’aller manger le soir dans un resto italien… très bon resto !

On a régalé nos papilles et pour le coup on a remis ça le lendemain soir. Parce qu’on était resté sur notre fin.

Au menu, d’excellentes lasagnes maison pour Bastien et Raviolis farcis aux épinards pour Mandoux… Ainsi que de superbes tagliatelles fraîches à la crème et aux cèpes, pour le deuxième repas (le but étant de vous faire baver !!!)

On sait rien de très rout’s et de local mais alors il faut savoir que les Cambodgiens sont nuls en cuisine !

 

On aura passé aussi un moment avec Sambo, la copine d’Elma

(Elma est une grande amie des animaux, rappelons le)!

 

Sambo est une éléphante de 50 ans dont sa famille a été tuée pendant la guerre. Seule elle, fut épargnée, par un Général Khmer Rouge, grâce à son jeune arbre. Pour être enchaînée à un arbre.

Heureusement pour elle, les gens venaient la nourrir le soir, mais surtout un homme, qui, une nuit lui a rendu sa liberté en l’emmenant dans la forêt.

Dix ans après, une fois la guerre terminée, ils se sont retrouvé par hasard.

Maintenant l’homme s’occupe d’elle, permet aux gens de venir la nourrir et de faire des ballades avec elle. A but non lucratif, puisque l’argent qu’il récolte et dépensé pour nourrir Sambo (80kg/jour de nourriture).

C’est ce que fait Elma six jours sur sept ! Bananes, papayes et coconut pour le goûter !!!

 

Avant de rentrer, on est allé au marché, qui est un grand bazar ! Comme dans beaucoup de pays asiatiques on peut y trouver une multitude de choses. (Fruits, légumes, poissons séchés, quincaillerie, jouets, vêtements, cosmétiques, vaisselle, moteur, fleurs, épices…le tout donne une odeur particulière)

PS ; Le truc, c’est de ne pas traîner dans l’allée de la viande et des poissons séchés !

 

Un peu de nostalgie, puisque c’était la dernière nuit que nous nous voyons avec Elma. Ce fut un plaisir et une agréable rencontre…

 

5h du mat’ debout pour prendre notre bus direction le Vietnam. Il faut savoir que l’organisation à la frontière est bien meilleure que celle du Cambodge. Un petit tampon sur le passeport, passage des bagages aux rayons X en un tour de main !

Et nous y voilà. Vietnam nous sommes arrivés!


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